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4 novembre 2012 7 04 /11 /novembre /2012 04:36

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 22:53

entente-senat-copie-1.jpgL'opposition au mariage pour tous attaque sur tous les fronts. Des actions de terrain bien sûr avec celle, démultipliée, de l'association Vita de Christine Boutin mardi, tandis que les ultra-radicaux de Civitas s'apprêtent à se rassembler en novembre. Les partisans de Christine Boutin ne comptent d'ailleurs pas arrêter là leur action.

 

Quant aux parlementaires, ils ont republié cette semaine la fameuse «Entente parlementaire pour la Famille», sous-titrée «Manifeste pour la défense du droit fondamental de l'enfant d'être accueilli et de pouvoir s'épanouir dans une famille composée d'un père et d'une mère» lors de sa première sortie, en 2006, sous l'impulsion du député Jean-Marc Nesme. Le même avait tenté de rassembler à nouveau les troupes anti-égalité des droits en 2009, sans parvenir à publier une nouvelle liste de noms. Puis a été battu lors des dernières élections législatives.


C'est donc à l'initiative d'autres parlementaires que cette pétition, sans valeur légale mais qui permet à l'opposition de se compter avant l'ouverture des débats, ressurgit. Les 129 signataires (Libération aujourd'hui en compte 3 de plus, sans donner de noms) ont écrit au gouvernement pour demander l'«ajournement» du projet et une commission spéciale à l'Assemblée pour examiner ce texte – ils n'ont pas encore obtenu de réponse.

 

«On voit que ce texte pose des problèmes», a lancé hier Xavier Breton (UMP) au cours d'une conférence de presse à l'Assemblée aux côtés d'autres députés de cette Entente, comme Philippe Gosselin ou Marc Le Fur. M. Breton a aussi évoqué l'idée d'une «grande manifestation nationale» qui pourrait avoir lieu «en début d'année» prochaine.


Il faut «informer largement l'opinion publique sur le fond et sur les conséquences de ce projet sur l'ensemble de la société», a plaidé Jean-Frédéric Poisson. «C'est un enjeu de civilisation, nous exigeons un débat public», a affirmé pour sa part le député UMP de la Drôme, Hervé Mariton. Le centriste Charles de Courson (UDI) a fait état «du problème de la filiation». «Nous sommes nombreux dans notre Entente à penser que ce qui est prioritaire, ce sont les droits des enfants et pas le droit à l'enfant», a-t-il dit.

 

Nicolas Dhuicq, «seul médecin psychiatre» de l'Assemblée, a mis en avant «les difficultés de construction chez les enfants» du fait de l'homoparentalité. «Je redoute à terme, c'est à peine de la science-fiction, qu'il aura deux humanités, une humanité qui sera issue du ventre d'une femme et une qui sera totalement artificielle», a-t-il expliqué.

 

Voici les 129 premiers parlementaires ayant signé «l'entente parlementaire» (mise à jour au 25 Octobre 2012):

Bernard ACCOYER (UMP) ancien Président de l’Assemblée nationale député de la Haute-Savoie,
Julien AUBERT (UMP) député du Vaucluse,
Olivier AUDIBERT-TROIN (UMP) député du Var,
Gérard BAILLY (UMP) sénateur du Jura,
Patrick BALKANY (UMP) député des Hauts de Seine,
Jean-Pierre BARBIER (UMP) député de l’Isère,
Philippe BAS (UMP) ancien ministre sénateur de la Manche,
Michel BECOT (UMP) sénateur des Deux-Sèvres,
Véronique BESSE (non inscrite) députée de la Vendée,
Joël BILLARD (UMP) sénateur d’Eure-et-Loir,
Jean BIZET (UMP) sénateur de la Manche,
Etienne BLANC (UMP) député de l’Ain,
Gilles BOURDOULEIX (UDI) député du Maine-et-Loire,
Xavier BRETON (UMP) député de l’Ain,
Jean-Noël CARDOUX (UMP) sénateur du Loiret,
Gérard CESAR (UMP) sénateur de la Gironde,
Jean-Pierre CHAUVEAU (UMP) sénateur de la Sarthe,
Guillaume CHEVROLLIER (UMP) député de la Mayenne,
Dino CINIERI (UMP) député de la Loire,
Philippe COCHET (UMP) député du Rhône,
Raymond COUDERC (UMP) sénateur de l’Hérault,
Charles de COURSON (UDI) député de la Marne,
Jean-Michel COUVE (UMP) député du Var,
Marie-Christine DALLOZ (UMP) députée du Jura,
Gérald DARMANIN (UMP) député du Nord,
Philippe DARNICHE (non affilié) sénateur de la Vendée,
Isabelle DEBRE (UMP) sénatrice des Hauts de Seine,
Jean-Pierre DECOOL (apparenté UMP) député du Nord,
Yves DETRAIGNE (Alliance centriste) sénateur de la Marne,
Nicolas DHUICQ (UMP) député de l’Aube,
Dominique DORD (UMP) député de la Savoie,
Virginie DUBY-MULLER (UMP) députée de la Haute-Savoie,
Marie-Annick DUCHÊNE (UMP) sénatrice des Yvelines,
Daniel FASQUELLE (UMP) député du Pas-de-Calais,
Yves FOULON (UMP) député de la Gironde,
Bernard FOURNIER (UMP) sénateur de la Loire,
Jean-Paul FOURNIER (UMP) sénateur du Gard,
Jean-Christophe FROMANTIN (UDI) député des Hauts-de-Seine,
Yves FROMION (UMP) député du Cher,
Annie GENEVARD (UMP) députée du Doubs,
Bernard GERARD (UMP) député du Nord,
Alain GEST (UMP) député de la Somme,
Franck GILARD (UMP) député de l’Eure,
Bruno GILLES (UMP) sénateur des Bouches du Rhône,
Charles-Ange GINESY (UMP) député des Alpes-Maritimes,
Claude GOASGUEN (UMP) ancien ministre député de Paris,
Jean-Pierre GORGES (UMP) député de l’Eure-et-Loir,
Philippe GOSSELIN (UMP) député de la Manche,
Philippe GOUJON (UMP) député de Paris,
Anne GROMMERCH (UMP) députée de la Moselle,
Arlette GROSSKOST (UMP) députée du Haut-Rhin,
Jean-Jacques GUILLET (UMP) député des Hauts-de-Seine,
Michel HEINRICH (UMP) député des Vosges,
Pierre HERISSON (UMP) sénateur de la Haute-Savoie
Francis HILLMEYER (UDI) député du Haut-Rhin,
Guénhaël HUET (UMP) député de la Manche,
Christiane HUMMEL (UMP) sénatrice du Var,
Benoît HURE (UMP) sénateur des Ardennes,
Patrick LABAUNE (UMP) député de la Drôme,
Valérie LACROUTE (UMP) députée de la Seine-et-Marne,
Marc LAFFINEUR (UMP) ancien ministre député du Maine-et-Loire,
Jacques LAMBLIN (UMP) député de la Meurthe-et-Moselle,
Laure de LA RAUDIERE (UMP) députée d’Eure-et-Loire
Guillaume LARRIVE (UMP) député de l’Yonne,
Charles de LA VERPILLIERE (UMP) député de l’Ain,
Alain LEBOEUF (UMP) député de la Vendée,
Isabelle LE CALLENNEC (UMP) députée de l’Ille-et-Vilaine,
Marc LE FUR (UMP) député des Côtes d’Armor,
Dominique de LEGGE (UMP) sénateur de l’Ille-et-Vilaine,
Jean-Pierre LELEUX (UMP) sénateur des Alpes Maritimes,
Philippe LEROY (UMP) sénateur de la Moselle,
Céleste LETT (UMP) députée de la Moselle,
Geneviève LEVY (UMP) députée du Var,
Jean-Louis LORRAIN (UMP) sénateur du Haut-Rhin,
Véronique LOUWAGIE (UMP) députée de l’Orne,
Roland du LUART (UMP) sénateur de la Sarthe,
Laurent MARCANGELI (UMP) député de la Corse-du-Sud,
Thierry MARIANI (UMP) ancien ministre député des Français établis hors de France,
Hervé MARITON (UMP) ancien ministre député de la Drôme,
Olivier MARLEIX (UMP) député d’Eure-et-Loir,
Philippe-Armand MARTIN (UMP) député de la Marne,
Patrice MARTIN-LALANDE (UMP) député du Loir-et-Cher,
Alain MARTY (UMP) député de la Moselle,
Jean-Claude MATHIS (UMP) député de l’Aube,
Jean-François MAYET (UMP) sénateur de l'Indre
François de MAZIERES (apparenté UMP) député des Yvelines,
Colette MELOT (UMP) sénatrice de la Seine-et-Marne,
Philippe MEUNIER (UMP) député du Rhône,
Jean-Claude MIGNON (UMP) député de la Seine-et-Marne,
Albéric de MONTGOLFIER (UMP) sénateur d’Eure-et-Loir,
Yannick MOREAU (non inscrit) député de la Vendée,
Jean-Luc MOUDENC (UMP) député de la Haute-Garonne,
Alain MOYNE-BRESSAND (UMP) député de l’Isère,
Jacques MYARD (UMP) député des Yvelines
Dominique NACHURY (UMP) députée du Rhône
Yves NICOLIN (UMP) député de la Loire
Patrick OLLIER (UMP) ancien ministre député des Hauts de Seine
Bernard PERRUT (UMP) député du Rhône
Robert del PICCHIA (UMP) sénateur représentant les Français établis hors de France
Jackie PIERRE (UMP) sénatrice des Vosges
Jean-Frédéric POISSON (UMP) député des Yvelines
Josette PONS (UMP) députée du Var
Christian PONCELET (UMP) ancien Président du Sénat sénateur des Vosges
Didier QUENTIN (UMP) député de la Charente-Maritime
Henri de RAINCOURT (UMP) ancien ministre sénateur de l’Yonne
Frédéric REISS (UMP) député du Bas-Rhin
Bruno RETAILLEAU (apparenté UMP) sénateur de la Vendée
Charles REVET (UMP) sénateur de la Seine-Maritime
François ROCHEBLOINE (UDI) député de la Loire
Jean-Marie SERMIER (UMP) député du Jura
Esther SITTLER (UMP) sénatrice du Bas-Rhin
Thierry SOLERE (apparenté UMP) député des Hauts-de-Seine
Eric STRAUMANN (UMP) député du Haut-Rhin
Jean-Charles TAUGOURDEAU (UMP) député du Maine-et-Loire
Jean-Marie TETART (UMP) député des Yvelines
Michel TERROT (UMP) député du Rhône
Dominique TIAN (UMP) député des Bouches-du-Rhône
André TRILLARD (UMP) sénateur de la Loire Atlantique
Catherine TROENDLE (UMP) sénatrice du Haut-Rhin
Catherine VAUTRIN (UMP) ancienne ministre, députée de la Marne,
Jean-Pierre VIAL (UMP) sénateur de la Savoie,
François-Xavier VILLAIN (UDI) député du Nord,
Philippe VIGIER (apparenté UMP) député d’Eure-et-Loir,
Philippe VITEL (UMP) député du Var,
Michel VOISIN (UMP) député de l’Ain.

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 20:14

pitt-3110Il n'y a pas que les homos qui se sentent concernés par le mariage pour tous. Brad Pitt, l'un des acteurs les plus influents d'Hollywood, vient de faire un don de 100 000 dollars en faveur de Human Rights Campaign, une association américaine qui milite pour l'ouverture du mariage au couples de même sexe.

 

Référendum

 

Dans un mail adressé aux membres de HRC, la star de Seven et de Fight Club revient sur son geste et explique son engagement en faveur du mariage pour tous: «Ca me semble impensable que la vie des gens et leurs relations amoureuses soient dans quelques jours soumises au vote.

Si vous êtes comme moi, vous ne voulez pas vous dire le lendemain des élections «qu'aurais-je pu faire pour changer cela?».

«Dans le Maine, le Maryland, le Minnesota et dans l'état de Washington, les électeurs se rendront aux bureaux de vote pour décider si les couples gays et lesbiens - nos amis et nos voisins - méritent les mêmes protections que n'importe qui d'autres» poursuit l'acteur. En effet, dans ces Etats, les électeurs qui se rendront aux urnes le 6 novembre prochain pour choisir le prochain président des Etats-Unis devront également voter pour un referendum sur l'ouverture du mariage pour tous.

 

«Le mariage gay est inévitable».

 

Il semble que ce soit le mot préféré de Brad en ce moment. Si c'est le dernier qu'on l'entend prononcer dans le déroutant spot télé qu'il vient de tourner pour le parfum Chanel N5, c'est aussi celui qu'il emploie pour qualifier le mariage pour tous: «Le mariage gay est inévitable. La prochaine génération l'aura, c'est certain. Ca n'est qu'une question de temps avec qu'il ne devienne une réalité», a déclaré l'acteur lors d'une conférence de presse londonienne de son nouveau film Cogan - La mort en douce. Avant d'ajouter: «Je suis un supporter d'Obama et je soutiens sa campagne.»

Des prises de position qui vont à l'encontre de celles de sa mère, Jane Pitt, qui, elle, a publiquement appelé à voter pour le républicain Mitt Romney dans une lettre publiée dans un journal du Missouri. Dans ce courrier, la maman de Brad décrivait Barack Obama comme un «gauchiste soutenant le meurtre des bébés à naître et le mariage homosexuel».

 

Gayfriendly

Ce n'est pas la première fois que la star s'engage en faveur des droits des homos. En 2008, il avait déjà fait un don de 100 000 dollars pour contrer la fameuse proposition 8, qui devait inscrire l'interdiction du mariage pour les couples gays et lesbiens dans la constitution de l'État de Californie.

Le 3 mars dernier, il faisait également partie de l'impressionnant casting de 8, la pièce de théâtre écrite par Dustin Lance Black (l'auteur du scénario de Harvey Milk) qui retraçait la procédure judiciaire engagée contre la proposition 8 en Californie.

 

Décidément, Brad Pitt est bien l'un des acteurs les plus gayfriendly d'Hollywood. On aimerait beaucoup voir des acteurs français s'engager aussi franchement en faveur du mariage pour tous...

 

Par Par Romain Burrel mercredi 31 octobre 2012, TETU

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1 novembre 2012 4 01 /11 /novembre /2012 06:29

mod-2790185-copie-1.pngDepuis trente-deux ans, l’Association pour le Droit de Mourir dans la Dignité milite pour que chaque Française et chaque Français puisse choisir les conditions de sa propre fin de vie. Conformément à ses conceptions personnelles de dignité et de liberté.

 

Dans cette perspective, l’ADMD entend obtenir qu’une loi visant à légaliser l’euthanasie et le suicide assisté et à assurer un accès universel aux soins palliatifs soit votée par le Parlement, comme le réclament 94% des Français interrogés par l’institut de sondage Ifop en août 2011.

 

Avec le vote de cette loi, les Français bénéficieraient d’une loi d’Ultime Liberté, comme les Néerlandais, les Belges, les Luxembourgeois et les Suisses en disposent dans leur propre pays.

 

Le 24 novembre 2009, pour la première fois, un débat public s’est tenu à l’Assemblée nationale autour d’une proposition de loi relative au droit de finir sa vie dans la dignité. Le mardi 25 janvier 2011, au Sénat, une nouvelle discussion parlementaire s’est tenue autour des propositions de loi de Guy Fischer (PC – Rhône), d’Alain Fouché (UMP – Vienne) et de Jean-Pierre Godefroy (PS – Manche). En vue de la mise en oeuvre de la proposition n°21 du candidat François Hollande, élu en 2012, militons et agissons auprès de nos députés et de nos sénateurs.

 

L’ADMD, également, met en oeuvre un Fichier national des directives anticipées. Ce document prévu par la loi relative aux droits des malades et à la fin de vie, est numérisé et archivé. Ce document est aujourd’hui le meilleur moyen de garantir son propre parcours de fin de vie et, ainsi, d’éviter les tragédies absurdes. Avec le service ADMD-Ecoute, que vous pouvez joindre du lundi au vendredi de 10h à 19h au 01 48 00 04 92, soyez accompagné et protégez votre fin de vie.

 

Enfin, depuis le 11 août 2006 (agrément renouvelé le 24 juin 2011), l’ADMD est agréée pour représenter les usagers de santé dans les instances hospitalières ou de santé publique (Agrément 2011). A ce titre, elle représente l’ensemble des usagers de santé, au-delà de ses seuls adhérents.

 

Vous voulez maîtriser votre fin de vie ? C’est votre droit !

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31 octobre 2012 3 31 /10 /octobre /2012 03:19

2220501_photo-1349875031857-8-0_640x280.jpgInitialement prévue fin octobre, la présentation en Conseil des ministre du projet de loi sur le mariage «pour tous» et l'adoption par les couples homosexuels est reportée au 7 novembre.

Une marge que s'accorde le gouvernement pour «l'inscrire tranquillement» avant un examen au parlement également reporté. Huit jours de plus qui permettront donc de fignoler les modalités d'une loi très attendue par la communauté gay de France.

La procédure parlementaire d'abord à l'Assemblée nationale puis au Sénat s'enclenchera ensuite mi-janvier plutôt qu'en décembre.

«Le Parlement ayant décalé l'examen du texte à la mi-janvier pour avoir un délai supplémentaire de travail, le gouvernement a décidé de se donner huit jours de plus pour l'inscrire tranquillement au Conseil des ministres», explicite Pierre Rancé, porte-parole du ministère de la Justice.

 

Il apparaissait que le calendrier du projet, qui fait l'objet de divergences de vues au sein même du gouvernement et de la majorité, risquait d'être bousculé. Le président PS de la commission des Lois de l'Assemblée nationale, Jean-Jacques Urvoas, ne cachait déjà pas, il y a une dizaine de jours, qu'il n'était pas question d'escamoter le débat sur un tel sujet de société.

«Il est hors de question de consacrer quinze jours à un texte que le gouvernement a mis cinq mois à faire». Le Parlement, dont l'agenda du premier trimestre est principalement consacré au budget, «a besoin de temps pour bien travailler», avait insisté jeudi Jean-Jacques Urvoas.

Ce report, «c'est aussi le respect du travail des parlementaires qui demandent d'avoir le temps de pouvoir échanger et je pense que c'est aussi bien que le pouvoir exécutif soit très respectueux du temps législatif», commente la ministre déléguée à la Famille, Dominique Bertinotti.

 

«Il est important qu'il y ait un débat, un beau débat de société. C'est normal que lorsque vous avez affaire à un débat de société, il puisse y avoir tout un travail pédagogique», insiste-t-elle avant d'évoquer «l'enthousiasme» avec lequel il faut selon elle aborder le sujet: «C'est une occasion de faire avancer l'ensemble de la société, de parler de la réalité des familles telles qu'elles sont aujourd'hui et je suis sûre qu'on en retirera une loi tout à fait satisfaisante».

En marge d'un déplacement à Singapour, le Premier ministre Jean-Marc Ayrault a jugé vendredi «légitime» que le Parlement «demande du temps» avant de lancer le débat sur le mariage homosexuel, même s'il s'agit d'un engagement présidentiel.

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 18:26

rn_3883835_2_px_470_.jpgL'unité de 19 lits pour les détenus, qui surplombera le nouveau service des urgences, sera sécurisée et surveillée par la Pénitentiaire. Ouverture le 26 novembre prochain.

 

Dans les années 80, on installa dans chaque prison régionale - comme Jacques-Cartier à Rennes - des SMPR, services médico-psychologiques régionaux. Puis, dans les années 90, l'hôpital vint en prison au travers des unités de consultations et de soins ambulatoires (Ucsa).

« L'unité de 19 lits qui ouvrira le 26 septembre au CHU, est le troisième étage de la fusée », commente le professeur Mariannick Le Gueut, chef de service de médecine légale et pénitentiaire.

 

Les détenus hospitalisés au CHU, qui pourront venir de tout l'Ouest de la France , arriveront par un passage discret et sécurisé, avec ascenseurs entièrement dédiés à ces transferts sous haute surveillance. En dehors des 19 chambres médicalisées, ils pourront recevoir leur avocat, les éducateurs du service de probation. Et leurs proches, en parloir, si les magistrats l'autorisent.

 

Trois praticiens, à la fois généralistes et urgentistes, un interne, 13 infirmières et un cadre de santé, 7 aide-soignants et 4 agents de service hospitalier composeront le personnel de l'UHSI, côté santé. Côté pénitentiaire, 41 surveillants et huit gradés se relaieront, sous la direction de Régis Sauvée, officier.

 

Sauf interdiction médicale, les détenus - qui ont le droit de fumer en prison - pourront aller griller une cigarette, dans un espace en plein air. « Le fait de ne pas pouvoir fumer est un frein à l'hospitalisation, pour environ 50 % des détenus qui en auraient besoin », assure le docteur Benoît Bernard, un des trois praticiens de la future UHSI.

 

Les deux équipes de personnel, Santé et Pénitentiaire, ont suivi des formations communes. « Soigner des détenus en permanence au CHU, ce n'est pas forcément dans la culture hospitalière, confie Mariannick Le Gueut. Il a fallu convaincre. »

 

L'UHSI se doublera bientôt de son pendant psychiatrique : une UHSA, unité hospitalière spécialement aménagée. Elle sera installée au CHS Guillaume-Régnier. D'une capacité de 40 lits, l'UHSA permettra elle aussi de soigner les détenus dans de meilleures conditions de sécurité. La première tranche sera opérationnelle en juin prochain, la seconde en septembre.

 

L'UHSI a été aménagée au troisième étage d'un nouveau bâtiment (voir photo ci-dessus). Celui-ci doit abriter le nouveau service des urgences, ainsi que le service de réanimation, et celui de l'imagerie médicale, sans oublier les blocs opératoires. Le transfert de tous ces services débutera le 12 novembre. L'investissement se situe autour des 85 millions d'euros.

 

par Michel TANNEAU (Ouest-France)

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28 octobre 2012 7 28 /10 /octobre /2012 05:25

assemblee-nationale.jpgDans le cadre de l'examen du Projet de loi de financement de la Sécurité sociale (PLFSS), les député-e-s ont adopté hier un amendement du gouvernement remplaçant le «congé de paternité» par un «congé de paternité et d'accueil à l'enfant». La nouvelle formulation permet ainsi au ou à la partenaire de la mère de bénéficier de ce congé, même s'il ne s'agit pas du père de l'enfant.

 

En présentant l'amendement, Dominique Bertinotti, ministre de la Famille, a remercié Marie-Françoise Clergeau, députée PS de Loire-Atlantique, «ainsi que toutes celles et tous ceux qui l’ont accompagnée puisqu’il s’agit d’une initiative parlementaire de longue haleine. Depuis 2006, en effet, Mme Clergeau a déposé un amendement allant en ce sens», a précisé la ministre.

«L’amendement du Gouvernement est une façon de répondre aux recommandations de la Halde qui, en 2007, avait pointé certaines inégalités et recommandé de compléter la notion de congé de paternité, fondée exclusivement sur le lien de filiation, afin de l’ouvrir aux partenaires de parents contribuant à l’éducation de l’enfant, a expliqué Dominique Bertinotti.

Il s’agit donc d’une mesure d’égalité qui prend en considération, pour la première fois, toutes les formes familiales. (…) il existe déjà des entreprises ou des collectivités qui offrent le congé parental à ces couples. Pour le coup, il y aura une égalité de traitement dans toutes les entreprises.» Et de citer SFR, Eau de Paris et les conseils généraux de Seine-et-Marne et de l’Essonne.

 

«Je souhaite rappeler, comme je l’ai fait en commission, qu’un débat va être engagé prochainement, si mes informations sont bonnes, sur l’ensemble des questions relatives au mariage, a objecté Geneviève Levy, rapporteure UMP du texte. Cette transformation par voie d’amendement au PLFSS me paraît donc un peu prématurée, l’accueil du jeune enfant et le congé de paternité me semblant relever de ce que nous allons examiner bientôt.»

 

«UN ENJEU D'ÉGALITÉ»

 

«L’Assemblée sera saisie, dans les semaines qui viennent, de la question du mariage pour tous, avait déclaré un peu plus tôt dans la soirée Corinne Narassiguin, députée PS des Français de l'étranger. Je ne veux pas préjuger de ce à quoi le débat aboutira, mais je sais que la logique de l’égalité des droits sera l’un des fils conducteurs de notre groupe dans les mois qui viennent. (…) revenons donc simplement aux objectifs et à l’esprit du congé de paternité, qui répondait initialement à la volonté de donner au père comme à la mère une période de sérénité pour se retrouver et poser les bases d’une vie familiale harmonieuse. Dès lors que nous avons donné, grâce au pacs, une existence légale aux couples de même sexe, et dans l’attente, je l’espère, de l’ouverture à tous du mariage dans quelques semaines, je ne vois pas à quel titre nous les exclurions du bénéfice de ce congé. (…) [Cet amendement] sera un nouveau pas en avant vers un modèle de société favorisant la compatibilité entre vie professionnelle et vie familiale, au bénéfice tant des hommes que des femmes – et de tous les types de couples.»

 

Après un vote sur la globalité du texte mardi 30 octobre, le PLFSS devrait être examiné par le Sénat début novembre.

 

par Judith Silberfeld (YAGG)

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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 15:30
affiche-demenagement.jpgA Rennes, comme dans beaucoup d’autres villes françaises la Maison d’arrêt construite au début du 20e siècle déserte le centre ville au profit d’un Centre Pénitentiaire de 690 places construit en périphérie de la ville.
 
L’administration pénitentiaire demandait pour les diffusions télévisuelles, le floutage des visages des personnes incarcérées qui apparaissent dans le film de Catherine Rechard
Une demande qui revient à empêcher la diffusion télé puisqu’il n’est pas envisageable de flouter les visages des personnes qui ont choisi de s’exprimer à visage découvert.
 
Un atelier de films documentaires porté par Comptoir du Doc. s'est tenu dans la maisonn d'arrêt en amont du tournage.Par le visionnage de films documentaires en lien avec l'architecture  et l'urbanisation, l'objectif de l'atelier était d'associer les personnes incarcérées à la réflexion sur l'image et sur l'architecture, fondement du projet.Ces films ont été le support des échanges.

Les participants ont sélectionné le film de Philippe Baron, "Les habitants du tunnel" qui a été projeté à l'école d'architecture de Bretagne et dans le centre pénitentiaire de Rennes-Vezin en clôture de l'atelier.Les animations du générique de fin ont été réalisées par les détenus participants à l'atelier cinéma d'animation qui s'était tenu dans l'établissement.
 
Dates de la prochaine diffusion sur France 3 le 12 novembre à 8 h 45 sur l'ensemble du Pôle Nord-Ouest de France 3 qui inclut Paris-Ile de France.
 
L'équipe de la toute jeune association Dismas normandie travaille actuellement à préparer une projection du film suivi d'une rencontre débat à Caen d'ici la fin novembre 2012.
 
Plus d'informations et pour vous tenir informer, pour tout contact: dismas.normandie@live.fr et pour plus d'informations sur ce documentaire trés bien écrt et réalisé avec beaucoup de pudeur, vous pouvez consulter le site du film http://ledemenagement-lefilm.fr
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27 octobre 2012 6 27 /10 /octobre /2012 13:36
thCAMNFJUM.jpg
99,1: c'est le nombre de personnes détenues pour 100 000 habitants. Il y en avait 93,1 pour 100 000 habitants en 2011. Selon un rapport du Conseil national de l'alimentation publié en décembre 2011, "la diversité démographique carcérale est à l'image de la société française : des personnes âgées de 13 à 85 ans sont incarcérées". Cependant, ajoute le rapport, 18 % sont de nationalité étrangère, représentant 80 nationalités différentes. Et "les deux tiers de la population détenue sont âgés de 21 à 39 ans", l'âge moyen des personnes détenues étant précisément de 34,4 ans (chiffres de l'administration pénitentiaire au 1er janvier 2012).
Autre spécificité carcérale : le sexe. Le détenu moyen est un homme, puisque les femmes ne représentent que 3,5 % des personnes détenues, et les mineurs seulement 1 %. Par ailleurs, la durée moyenne sous écrou était de 9,6 mois en 2011. Et 13,3 % des détenus ont passé moins d'un mois en détention.

Densité carcérale à géométrie variable

Au 1er septembre 2012, l'administration pénitentiaire enregistrait 66 126 personnes écrouées détenues pour 57 385 places opérationnelles, réparties sur les 190 établissements pénitentiaires français. Les établissements pour peines pratiquant un numerus clausus, la surpopulation concerne essentiellement les maisons d'arrêt qui accueillent des personnes en détention provisoire (soit 25,1 % du nombre des détenus) et des condamnés dont le reliquat de peine est inférieur à deux ans. Le taux d'occupation est également élevé dans les centres de semi-liberté. "Il est banal de voir trois lits dont deux superposés dans 9,4 mètres carrés", note le contrôleur général des lieux de privation de liberté, Jean-Marie Delarue, dans un avis du 23 octobre 2012.
Par ailleurs, relève-t-il, "le concept de place est d'une remarquable plasticité.

63 000 places de prison en 2017

Une entorse abyssale au principe de l'encellulement individuel selon lequel "chaque détenu doit en principe être logé pendant la nuit dans une cellule individuelle, sauf lorsqu'il est considéré comme préférable pour lui qu'il cohabite avec d'autres détenus ", comme le prescrit la règle pénitentiaire européenne. Celle-ci fait néanmoins l'objet d'un moratoire jusqu'en 2014 dans les maisons d'arrêt "pour des motifs liés à la distribution intérieure des locaux ou au taux d'occupation" (Circulaire du 14 avril 2011).
Seules les personnes détenues ayant subi des violences de la part de codétenus et celles faisant l'objet d'une interdiction de communiquer ordonnée par l'autorité judiciaire afin de préserver le déroulement de l'enquête bénéficient en priorité d'une cellule individuelle. N'importe quel détenu (même prévenu) peut par ailleurs solliciter son transfert en cellule individuelle, sous réserve bien sûr des places disponibles...
À cet égard, Christiane Taubira vise 63 000 places de prison d'ici cinq ans. Rendez-vous, donc, en 2017.

Essor du bracelet électronique

Parmi les facteurs expliquant la courte durée de détention, l'augmentation des aménagements de peines (placement sous surveillance électronique, placement à l'extérieur, libération conditionnelle, semi-liberté). Au 1er septembre 2012, 11 549 personnes représentant 19,3 % des personnes écrouées en bénéficiaient, soit une progression de 17,8 % en un an. Parmi elles, 1 813 sont en semi-liberté (soit 3 % des détenus), 8 772 sont sous placement électronique (il y en avait 2 940 au 1er septembre 2008) et 964 en placement à l'extérieur*. "La surveillance électronique est un moyen de réguler les effectifs de personnes détenues, mais dont l'effet restera quantitativement limité, souligne le contrôleur des prisons, Jean-Marie Delarue. L'expérience montre en effet que le bracelet électronique n'est supportable que quelques mois."
* Cette mesure d'aménagement de peine permet à un condamné à une courte peine (moins de 2 ans) de l'exécuter en dehors de la prison, en travaillant, suivant une formation, recherchant un emploi... Chaque jour, une fois l'activité terminée, la personne se rend, selon la décision du juge de l'application des peines, soit dans les locaux d'une association qui l'encadre et l'héberge, soit au domicile d'un proche, soit à l'établissement pénitentiaire. Cette mesure est révoquée si le condamné viole ses obligations.
Une maison d'arrêt antillaise comptait ainsi 130 places théoriques mais 244 lits (soit une surcapacité de 188 %) ; une autre dans le centre de l'Hexagone avait 122 places théoriques mais 154 pratiques (soit un taux de surcapacité de 126 %) ; il suffit, pour accroître le théorique, de mettre deux lits superposés dans une cellule individuelle ou trois dans une cellule en comptant deux" (Avis du 22 mai 2012 sur la surpopulation carcérale).
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23 octobre 2012 2 23 /10 /octobre /2012 13:51

Bla bla bla …l’inaction tue !

A l’occasion des assises organisées cette semaine

par l’association des maires d’Ile-de-France,

l’association ELCS interpelle les élus sur la lutte contre le sida, en vue du 1er décembre, journée mondiale contre le sida.

 

 

2012-10-23.jpg

 

Retrouvez dès maintenant cette affiche sur notre compte twitter @ElusContreSida

Une campagne de l’association Elus Locaux Contre le Sida (ELCS).

 

En savoir plus sur

 

www.elcs.fr/linactiontue/

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